I. La Quête Légendaire du dernier Hjarlgern.

Auðunar, fils d'Ymir le Mornerage a toujours baigné dans une culture vrykule déviante. Les familles ayant eu des enfants "bâtards" ont fuit ou ont été exilé de leurs terres d'origines pour ce crime commis. Ainsi, son désir de guerre et de vengeance n'a guère d'égal au sein de la plupart des peuples de l'Alliance, et aucun véritable guerrier vrykul peut prétendre à s'élever jusqu'aux Salles des Valeureux sans avoir accomplit des actes les rendant dignes de cela. Audunar ne possède pas les Salles des Valeureux comme but ultime, la raison pour laquelle il se battera et effectuera des prouesses héroïques. Bien au contraire, les Mornerage ne vivent que pour raconter leurs récits épiques aux cours des générations pour perpétuer de vieilles traditions. Désormais, alors que les Hjarlgern, la tribu décimée d'Audunar n'est plus d'Azeroth, sa propre destinée lui incombe de créer de nouvelles légendes, de fabriquer d'autres récits dignes des guerriers les plus valeureux. Pour se faire, il s'est plongé pendant de longues années en parallèle avec son entraînement personnel, dans l'étude de la forge et l'utilisation de divers matériaux pour créer l'arsenal qui lui permettra de forger sa propre destinée légendaire qui se finira peut-être, dans les halls dorées du gardien Odyn. Il erra avec de nombreux groupes de voyageurs pour récolter les différentes pièces requises à la confection de son bijou de bataille, des métaux réputés inflexibles et tranchants comme les crocs des proto-drakes. Du bois provenant des plus imposantes et anciennes forêts, là où même la lumière du Soleil ne peut atteindre le sol et où la cime des arbres provoquent les cieux.Tout était prêt.. presque tout. Bien que les Mornerage n'ont jamais été connu pour leur sagesse intemporelle et leur stratégie de combat hors du commun, cela ne fait pas d'eux des ignorants, bien au contraire. Ainsi, Auðunar savait pertinemment que la simple forge de deux armes ne suffiraient pas pour écrire de nouvelles légendes comme ses ancêtres l'ont fait avant lui.

Il avait besoin d'une puissance supérieur à celle des humains et de la forge, il requérait une aide magique. Son père lui racontait toujours des histoires et mythes avec créatures craintes à travers les âges, capable de pouvoir annihiler des peuples entiers en quelques fractions de minutes, balayant de leur queue, dechirant de leurs crocs et leurs griffes et brûlant leurs assaillants sur leur passage avec leur souffle incandescent : les dragons. Selon lui, si une infime partie du pouvoir antique des dragons étaient contenus dans ses lames de guerre, ils seraient parfaitement apte à réecrire l'histoire des Hjarlgern et de reconstruire leur traditions. Après cet éclair mental, il se précipita afin de trouver un moyen de réduire le pouvoir ancestral de ces créatures dans de la matière inerte. Il fit appelle à un ancien mystique nordique qui lui proposa de cristalliser cette magie instable et puissante. La tâche la plus hardu restait à faire, afin de pouvoir cristalliser le pouvoir d'un dragon, non seulement fallait-il un dragon noir, mais il fallait le vaincre et récupérer son coeur ainsi que sa langue. Tenter de combattre un dragon seul serait du suicide et Auðunar le savait très bien, après autant de récits sur ces-derniers il serait le dernier à sous-estimer ces créatures et personne ne serait assez fou pour le rejoindre dans une telle quête.
Il ouïe dire que des camps orcs avait réussi à capturer et asservir un dragon noir au sein d'une arène colossale, proche des montagnes enneigées d'Alterac et des forêts environnantes d'Hautebrande. Il ne lui restait plus qu'à trouver des bras pour aller fracasser des orcs, ce qui serait chose bien plus aisée au sein de l'Alliance : il se dirigea vers Hurlevent en espérant former ou trouver un groupe d'aventuriers et valeureux combattants pour effectuer cette tâche. Il ne vit personne pendant les premiers jours de son escale qui semblait être intéressé par une telle offre, jusqu'à la fin de semaine où il tomba nez à nez avec des recruteurs pour une quête de la plus haute importance au niveau d'Hautebrande, c'était l'occasion parfaite pour lui. Il postula sans hésiter et devint maître d'armes de ses compagnons. Le véritable but de ces-derniers étaient de reprendre leur terre, leur comté. Une telle tragédie lui était arrivé et il se ferait un plaisir d'aider s'il pouvait parvenir auparavant à obtenir ce qu'il convoitait tant : le dragon noir.
Après des semaines d'entraînements, ils posèrent les pieds sur les terres qui devaient être reprise par ses camarades. Il convint ses "supérieurs" de lui autoriser de mener une attaque sur le camp orc proche de leur comté, éliminant une menace potentielle et les guerriers incapables des rangs alliés. Ils marchèrent sur le camp et réussirent à triompher des orcs et du dragon en piteux état. Le Mornerage avait trouvé ce qu'il voulait : un cœur et une langue de dragon noir, si rare et précieux qu'il resta longuement figé alors qu'il avait enfin obtenu ce qu'il désirait depuis des mois.
Il retourna voir le mystique qui, comme prévu cristallisa une fraction de la magie antique et incandescente du dragon défunt. Il ne lui restait plus qu'à forger son arsenal épique qui l'aidera sans nul doute dans sa quête légendaire. Il aurait pu quitter aussitôt ses compagnons, mais il tenu parole et aidèrent ces-derniers à reprendre leur terre et à les fortifier. Cependant, un facteur qu'il n'avait pas prévu entra en jeu : il se sentait lié à ces terres et ses compagnons d'armes. Après tant de sang coulés en leur présence, autour des montagnes enneigées et des grandes forêts il se sentait presque chez lui dans le Grand Nord. Il prit la décision informelle de rester dans le comté et d'aider ses chefs pour en faire le bastion de leurs exploits et actes héroïques.

L'aide d'Auðunar fut précieuse dans la création de nouvelles fortifications de manière rapide et efficace. En effet, son expertise sur ce genre de terre était très élevé, ainsi il esquissa quelques croquis à la main-d'œuvre récemment arrivée.
Lorsque tout fut à peu près sur pied, il s'eclipsa pendant à peu près une semaine pour accomplir ce dont il étudie, chasse, et combat depuis des années durant : ses lames de guerre infusées. De retour à sa forge, il avait tout préparé et il s'attela nuit et jour à la forge de ces lames qui avait pour ambition d'amener que désolation et boucherie sur le champ de bataille. En respect pour la créature mystique et légendaire, il forgea deux épées identiques en forme de gueule de dragon, le cristal de magie draconique fit effet parfaitement.. bien trop parfaitement. La fureur du dragon se déchaîna autour de lui pendant les plus longues minutes qu'il eut vécu. Il frôla une mort douloureuse, mais c'est l'écaille du même dragon qui le sauva des flammes destructrices. Après ce catalysme miniature, les lames étaient prêtes à être utilisé : des épées de guerre infusées par la magie antique d'un dragon noir. Qui, désormais, osera s'oposer à un tel guerrier brandissant des lames effrayantes et demandant maîtrise et foie absolue dans l'art de la guerre.